Chaque évènement de la journée que nous vivons est traité par notre cerveau, même en période de stress pour nous permettre de survivre l’instant d’après. Notre cerveau agit comme un ordinateur et qui, pendant notre sommeil, va tenter d’intégrer la situation conflictuelle afin de nous libérer pour la journée suivante de l’impact émotionnel subit. Il met en place un programme qui va digérer le stress et enlever la charge émotionnelle de l’évènement vécu.

Comment ? C’est pendant la période de sommeil appelée paradoxale, que les deux hémisphères droit et gauche échangent leurs données pour relativiser la situation et la classer. On sait que pendant cette période de sommeil, les yeux effectuent un va et vient de gauche à droite, d’un hémisphère à l’autre.

Mais il arrive que certains évènements ne « s’engramment » pas automatiquement. Lorsque le choc est très important, violent, mais aussi parce que de petits chocs se sont répétés, il arrive que ce programme ne suffise pas à gérer l’information et l’émotion suscitée va rester bloquée chez la personne en s’exprimant par des réactions autant émotionnelles que corporelles mais aussi par des pensées en distorsion parce qu’au moment du trauma, les sensations vécues, les émotions vont s’enregistrer. Et toutes ces informations multi-sensorielles sont directement transmises par le cerveau cognitif et donnent des attitudes, des comportements, des pensées qui sont directement liés à l’émotion vécue lors du choc. La personne va être coupée de la réalité tout simplement parce qu’elle voit au travers de son filtre émotionnel.